Devy Erlih fut un violoniste peu commun. Il jouait déjà dans les cafés au sein de l’orchestre paternel avant de rentrer au Conservatoire. Il entrera dans la classe de Boucherit (1942), sans connaître une note de solfège, et obtiendra son 1er prix en 1945.
Les deux hommes auront une brouille, Boucherit étant radicalement hostile au répertoire moderne qui attire irrésistiblement le jeune Devy Erlih. Ils se retrouveront tout de même quelques années plus tard, Devy Erlih souhaitant retravailler avec le maître pour préparer le concours Long-Thibaud, qu’il remportera en 1955.
J’ai rassemblé ici quelques documents sur ce musicien attachant, avant de (peut-être) retranscrire des morceaux de l’entretien qu’il m’avait accordé il y a quelques années. Un musicien aussi modeste que génial…
Un article paru dans The Strad :
discographie de Devy Erlih :
Deux des quatre émissions réalisées par France Musique à l’occasion de ses 80 ans :
Schubert, Rondo
Répétition du Rondo de Schubert en la majeur, Devy Erlih, the Festival Strings Lucerne, 1964